Si les bulletins d’informations se révèlent de plus en plus positifs chaque jour sur le sujet de la santé, le coronavirus a laissé des traces fortes sur l’économie. C’est notamment le cas de l’immobilier.
Entre les signatures repoussées, les biens non visitées et les conditions économiques difficiles (plus de chômage, moins de prêts), certains experts craignent des baisses massives. Mais est-ce vraiment ce qu’il se passe ?
Étudions le contexte d’une ville en particulier, celle de Marseille.
La cité phocéenne a tout pour séduire les acheteurs
Avec près de 900 000 habitants, Marseille a des qualités indéniables pour les investisseurs potentiels. Accolée à la mer, la ville offre un soleil chaud la majeure partie de l’année, tandis que le renouveau économique de Marseille provoque l’arrivée d’entreprises et de travailleurs qualifiés.
Les infrastructures sont de qualité. Avec l’A7, la ligne TGV Paris-Marseille, un aéroport et un port, Marseille est ouverte sur le Monde et semble vouée à se développer davantage.
D’ailleurs, cela se ressent beaucoup sur l’immobilier. Des arrondissements comme le 1er, 2eme, 3eme et 4eme voient les prix de l’immobilier partir à la hausse depuis plusieurs années.
Quant aux investisseurs dans le locatif, le nombre accru d’étudiants laisse entrevoir d’excellentes opportunités sur les petites superficies et/ou sur le meublé.
Mais, le coronavirus va-t-il freiner ces tendances ?
La fin du confinement entraîne une accélération des transactions
Il est impossible de prédire sur le long terme des secteurs économiques comme l’immobilier. À moyen terme, les experts prévoient une baisse temporaire.
Ainsi, dans le Revenu de cette semaine, les chiffres de 5 à 1% de baisse sont annoncées, mais rien n’est sûr et surtout, les grandes villes comme Marseille sont souvent épargnées par les baisses car la demande dépasse l’offre.
En revanche, ce que constatent vraiment les acteurs du secteur sur le terrain, c’est une reprise très forte. La tendance a négocié semble de mise car les acheteurs s’imaginent pouvoir réaliser des bons coups.
Mais, ils devancent également la hausse annoncée des taux immobiliers ainsi que la baisse du nombre de crédits accordés.
Le confinement leur a aussi permis de réfléchir à leurs envies et besoins. Ils ont pu rechercher les quartiers, le type de bien dont ils rêvent. Si certains rêvent désormais de campagne, les acheteurs marseillais sont plutôt à la recherche d’une « vue coup de cœur » ou de mètres carrés en plus.
Ceux qui n’ont pas connu de changements de situation professionnelle et de niveau de revenus, et qui prévoyaient un achat cette année, se retrouvent aujourd’hui dans une situation d’urgence s’ils veulent pouvoir signer et emménager avant l’hiver.
Les agences prévoient une hausse temporaire des recrutements
Actuellement, la baisse des prix annoncée par les experts est donc non vérifiée. Au contraire, comme l’atteste un site comme www.recrutimmo.com, le secteur est en effervescence à Marseille et les besoins sont élevés en termes d’emplois.
Beaucoup d’agences ont remis leurs salariés à temps plein et sont même à la recherche de contrats temporaires en sus pour combler la demande.
Les jeunes étudiants sortant des cursus en immobilier en 2020 sont peut-être la promotion la plus chanceuse de l’histoire professionnellement !
Comme toujours, une bonne réactivité des agences sur le marché de l’emploi leur permettra de faire face rapidement à la demande et d’embaucher les meilleurs éléments, tandis que celle des candidats leur assurera une meilleure marge de négociation salariale et de durée de contrat.