homme qui compte son épargne

L’année 2020 a été particulièrement douloureuse dans de nombreux domaines. En ce qui concerne l’activité boursière et les domaines financiers, nous avons assisté à un jeu de montagnes russes, au fil des mois, des semaines et parfois même en l’espace de quelques jours.

Comment les assurances-vie en gestion pilotée ont-elles performé dans cet univers chaotique ? La réponse est : plutôt bien.

Qu’est-ce que la gestion sous mandat (ou pilotée) ?

Alors qu’en temps normal, il est déjà compliqué d’investir son argent en bourse par soi-même, l’année dernière a rendu le processus très difficile pour qui ne s’y connaît pas vraiment dans le domaine. Si une personne désire déposer son argent sur des contrats d’assurance-vie, il peut faire appel à un assureur qui s’occupera de la répartition de ses investissements, sur différents supports. C’est ce que l’on appelle la gestion sous mandat (ou pilotée) en assurance-vie.

Le gestionnaire a pour mandat de placer les montants fournis par le client dans des contrats d’assurance-vie, selon le niveau de risque indiqué au préalable par celui-ci. Cependant, il faut savoir que le danger de connaître des pertes ne disparaît pas lorsque l’on désigne un gestionnaire. La bourse demeure un endroit volatil où l’on peut faire des gains financiers, mais aussi absorber des pertes.

2020 : une année au rendement globalement à la baisse

Pour relativiser la baisse du marché, il faut savoir que l’année précédente (2019) avait apporté des gains considérables aux investisseurs. En effet, le rendement annuel avait dépassé la barre des 20 %. Il n’est donc pas surprenant que 2020 ait été moins faste, surtout lorsque l’on prend en compte l’arrivée de la pandémie de COVID-19. Et en effet, les performances ont été divisées par 2 ou 3 pour les profils les plus prudents.

Lorsque l’on observe les profils intermédiaires, on se rend compte que la tendance se poursuit, puisqu’ils ont rapporté en moyenne 3,5 % contre plus de 10 % en 2019. Ce sont les profils agressifs qui ont encore une fois bénéficié le plus à leurs propriétaires, mais ce sont aussi eux qui ont connu la plus grande baisse, passant de plus de 30 % de gain à seulement 5 %, l’année dernière.

Un bilan final positif

Lorsque l’on compare les résultats, par rapport à l’année précédente, on comprend la déception des investisseurs. Cependant, les spécialistes de la bourse tendent à comparer toutes les transactions financières qui s’y produisent face à l’indice du pays (dans le cas de la France, le CAC40). Puisque ce dernier a connu un repli de 7 %, les gestionnaires considèrent que les revenus générés par les assurances-vie sont plutôt très bons.